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Arrêter le ventilateur de salle de bain qui fonctionne en mode fantôme : détection de présence pour les bureaux

Horace He

Dernière mise à jour : novembre 4, 2025

Gros plan sur les mains d'un électricien utilisant un tournevis pour installer un interrupteur à détection de présence blanc dans une boîte électrique sur un mur gris.

[ARTICLE]

Les petits bureaux développent un rythme de gaspillage qui devient invisible par familiarité. Le ventilateur d'extraction de la salle de bain, par exemple, fonctionne souvent pendant des heures après le départ du dernier employé. Il ronronne toute la nuit, aspirant l'air conditionné hors du bâtiment au service d'une pièce que personne n'occupe. L'interrupteur près de la porte, destiné à offrir un contrôle, devient un fardeau. Quelqu'un oublie de l'éteindre, ou personne ne se sent responsable de l'espace partagé, et le ventilateur devient une présence constante, inefficace et inutile.

Les coûts sont réels. Un ventilateur d'extraction typique de salle de bain consomme entre 30 et 60 watts. Restant en marche 24/7 dans un espace utilisé seulement de manière intermittente, il consomme 26 à 52 kilowattheures par mois — une énergie qui ne sert à rien. Le bruit aggrave le problème. Même un ventilateur silencieux génère un grondement à basse fréquence qui se propage dans les espaces adjacents, créant une distraction ambiante à laquelle les employés s'habituent mais qu'ils ne parviennent jamais à vraiment fuir. La racine de ce gaspillage n'est pas le ventilateur, mais son mécanisme de contrôle. Les interrupteurs manuels comptent sur un comportement humain cohérent, supposant à la fois une mémoire pour éteindre et un sentiment de propriété dans un espace partagé. En pratique, ces deux hypothèses échouent.

La détection de présence élimine cette dépendance à l'action humaine. Un capteur détecte la présence, active le ventilateur et le maintient en marche pendant une période définie après que la pièce est vide. Cette purge post-occupation permet au ventilateur d'accomplir sa tâche de ventilation sans fonctionner indéfiniment. Le système ne nécessite aucun rappel, aucune habitude, ni responsabilité partagée. Il répond à l'utilisation réelle et s’arrête lorsque son travail est terminé. La question n’est pas de savoir s’il faut automatiser, mais comment configurer le système — et quelles technologies populaires éviter.

Le coût d’un ventilateur qui ne s’arrête jamais

Entrez dans une petite salle de bain de bureau à 21 heures, et vous l’entendrez probablement : le ventilateur fonctionne encore. L’interrupteur reste en position « marche » parce que quelqu’un l’a actionné cet après-midi et personne n’a pensé à le remettre. Dans certains bureaux, il n’y a pas d’interrupteur du tout, câblé pour fonctionner en continu sous l’hypothèse erronée que la ventilation constante est une forme d’assurance de la qualité de l’air. Les deux scénarios conduisent au même résultat gaspilleur.

Le coût énergétique n’est pas catastrophique, mais il est implacable. Un ventilateur de 50 watts fonctionnant 24 heures sur 24 consomme environ 36 kilowattheures par mois. À un tarif moyen de l’électricité commerciale de 11 cents par kilowattheure, ce seul ventilateur coûte environ quatre dollars par mois, ou $48 par an. Pour un bureau avec trois salles de bain, le gaspillage annuel dépasse $100. Ce chiffre ne reflète que l’électricité, pas la charge supplémentaire sur les systèmes CVC, forcés de remplacer l’air conditionné pompé à l’extérieur.

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Le bruit est plus difficile à quantifier mais tout aussi réel. Même un ventilateur classé à 0,5 sones silencieux produit un grondement faible et continu qui se fraie un chemin dans les couloirs et les bureaux adjacents. Les employés cessent de le remarquer consciemment, mais le cerveau continue de traiter le son, ajoutant une charge cognitive subtile mais persistante. L’interrupteur manuel n’est pas un mécanisme de contrôle ; c’est un point de défaillance déguisé en simplicité. Il suppose que la personne qui active le ventilateur le désactivera aussi, mais dans un bureau, la structure de l’incitation s’effondre. La personne qui l’allume n’est pas forcément le dernier utilisateur de la journée, et l’employé qui le remarque en marche à 18 heures peut supposer que quelqu’un d’autre en a toujours besoin. Cette diffusion de responsabilité garantit que le ventilateur fonctionne bien plus longtemps que nécessaire.

Comment fonctionne la détection de présence

Un capteur d'occupation utilise le mouvement ou la chaleur pour détecter la présence humaine et contrôler le ventilateur. Lorsqu'une personne entre, le capteur ferme un relais pour alimenter le ventilateur. Le ventilateur fonctionne tant que la pièce est occupée et continue de fonctionner pendant une période prédéfinie après le départ de la personne. Cette continuation, la purge post-occupation, est une caractéristique volontaire et essentielle.

Le but d’un ventilateur de salle de bain n’est pas seulement de fonctionner pendant l’occupation, mais de retirer les odeurs et l’humidité après. L’échange d’air prend du temps. Une petite salle de bain peut contenir 100 pieds cubes d’air, et un ventilateur évalué à 50 CFM (pieds cubes par minute) échange théoriquement ce volume en deux minutes. Cependant, une ventilation pratique nécessite plusieurs changements d’air pour être efficace. Cette purge post-occupation offre ce délai. Après le départ de l’occupant, le capteur démarre une minuterie et le ventilateur continue de fonctionner — pendant 15 ou 20 minutes — jusqu’à ce que l’espace soit correctement ventilé. Ensuite, il s’éteint. Il ne fonctionne pas toute la nuit. Il s’arrête car il a été programmé pour accomplir une tâche spécifique, limitée dans le temps.

C’est la différence entre une action délibérée et un gaspillage passif. Un ventilateur en marche continue fonctionne sans référence aux besoin, ventilant une salle de bain vide à 3 heures du matin aussi intensément qu’une salle occupée à 15 heures. Un ventilateur contrôlé par la présence ne fonctionne que lorsqu’il est déclenché par une utilisation réelle. Si une salle de bain est utilisée cinq fois par jour, et que chaque utilisation déclenche une purge de 20 minutes, le ventilateur fonctionne pendant environ 100 minutes. Le reste de la journée, il reste silencieux. Cela peut réduire le temps de fonctionnement de 70 à 80 pour cent par rapport à une opération continue, et de près de 95 pour cent par rapport à un ventilateur laissé en marche toute la nuit. Le système fait une détermination binaire simple — occupé ou vacant — et exécute un programme fixe. La seule interaction de l’utilisateur consiste à entrer dans la pièce.

Réglage d’un délai d’expiration efficace

Zoom sur la molette de réglage d'un capteur de présence, avec les réglages pour le délai d'attente clairement indiqués en minutes.
Le bouton de temporisation, souvent caché derrière une plaque, est la clé pour équilibrer ventilation et efficacité énergétique.

Le paramètre de temporisation sur un capteur de présence définit combien de temps le ventilateur fonctionne après que la pièce est quittée. Ce seul paramètre détermine si le système ventile efficacement ou si il gaspille simplement de l’énergie d’une nouvelle manière. Réglez-le trop court, et les odeurs persistent. Réglez-le trop longtemps, et le ventilateur tourne bien au-delà de l’échange d’air utile.

Une temporisation de cinq minutes est trop courte pour la plupart des bureaux. Bien qu’un ventilateur de 50 CFM puisse faire circuler le volume d’air une ou deux fois dans ce délai, l’élimination des odeurs nécessite plus qu’un simple déplacement. L’air ne se déplace pas dans un flux parfait et uniforme ; des poches d’air immobile persistent dans les coins et derrière les cloisons. Trois à cinq changements d’air sont nécessaires pour réduire la concentration d’odeurs à un niveau imperceptible. Cinq minutes offre une purge minimale qui pourrait laisser au prochain utilisateur une expérience désagréable.

Inversement, une temporisation de soixante minutes est un gaspillage par conception. Après 20 à 30 minutes, un ventilateur a échangé le volume d’air plusieurs fois, et le bénéfice marginal de continuer à fonctionner chute brutalement. Faire fonctionner le ventilateur pendant encore 30 minutes n’améliore pas la qualité de l’air en proportion de l’énergie consommée. C’est une marche fantôme sous un nom différent, causée par une prudence excessive plutôt que par l’oubli humain.

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La plage pratique pour la plupart des salles de bain de bureau est de 15 à 20 minutes. Cela permet à un ventilateur d’extraction standard de compléter trois à quatre changements d’air complets dans un espace typique, éliminant complètement les odeurs avant d’atteindre la zone de rendements décroissants. Pour une salle de bain utilisée cinq fois par jour, une temporisation de 20 minutes donne un temps de fonctionnement total de 100 minutes — un équilibre parfait entre exhaustivité et efficacité. Dans les toilettes très fréquentées, le capteur réinitialise simplement la minuterie à chaque nouvel occupant. Le ventilateur continue de fonctionner en réponse à une utilisation continue, et non de manière gaspillée. La temporisation sert de plancher, pas de plafond.

Pourquoi les capteurs d'humidité suivent le mauvais signal

Les contrôles de ventilation basés sur l'humidité fonctionnent selon un principe simple : ils s'activent lorsque le taux d'humidité dépasse un seuil défini, comme lors d'une douche. Le ventilateur fonctionne jusqu'à ce que l'humidité redescende à un niveau de référence. Cela fonctionne bien dans les maisons, où les douches sont la principale source d'humidité et d'odeurs. Cela échoue dans les salles de bains des bureaux.

La raison est que la plupart des petites salles de bain de bureau ne produisent pas de pics d'humidité significatifs. Les employés utilisent les toilettes et lavent leurs mains avec de l'eau qui n'est pas assez chaude pour produire de la vapeur importante. La variation d'humidité d'un lavage de mains de 30 secondes est négligeable, bien en dessous du seuil de déclenchement d'un capteur conçu pour détecter une douche. Le capteur attend un signal qui n'arrive jamais, tandis que les odeurs d'une utilisation normale s'accumulent sans être traitées.

Le mode de défaillance peut aussi fonctionner à l'envers. Si un employé utilise de l'eau très chaude, le capteur pourrait déclencher le ventilateur pour un événement nécessitant une ventilation minimale. Le ventilateur tourne en réponse à l'humidité qui se dissiperait naturellement en quelques minutes, gaspillant de l'énergie pour un problème inexistant. Le système mesure la mauvaise variable. Il réagit à un sous-produit, l'humidité, plutôt qu'à la cause principale : la présence humaine. De plus, un capteur d'humidité n'empêchera pas un ventilateur activé manuellement de fonctionner toute la nuit. Il résout un problème — l'humidité provenant du bain — qui n'existe pas dans la plupart des bureaux, ce qui en fait le mauvais outil pour ce travail.

Choisir le bon capteur pour l'espace

Les deux principales technologies pour les capteurs de présence dans les salles de bain sont l'infrarouge passif (PIR) et à ultrason. Le choix ne porte pas sur la qualité, mais sur l'adéquation de la méthode de détection à la configuration physique des toilettes. Il existe des capteurs à double technologie combinant les deux, mais ils sont souvent excessifs pour une seule salle de bain.

Et ne vous inquiétez pas pour la lumière. Une idée fausse courante est que les capteurs nécessitent une lumière ambiante pour fonctionner. Les capteurs modernes utilisent l'infrarouge ou les ondes sonores, qui ne dépendent pas de la lumière visible. Une salle de bain sans fenêtre ne pose aucun problème ; en fait, cela simplifie l'installation en éliminant la nécessité de prendre en compte la lumière du jour.

Infrarouge passif (PIR) pour les espaces ouverts

Un diagramme montrant un capteur PIR sur le plafond d'une salle de bains, projetant un cône de détection qui couvre l'espace au sol mais est bloqué par une porte de cabine.
Les capteurs PIR nécessitent une ligne de vue directe, ce qui les rend idéaux pour les espaces ouverts mais moins efficaces pour les pièces avec des cabines allant du sol au plafond.

Les capteurs infrarouge passif détectent la chaleur émise par le corps humain. Un capteur PIR n'émet pas d'énergie ; il observe les variations du rayonnement infrarouge dans son champ de vision. Lorsqu'une personne bouge, sa signature thermique perturbe le fond statique, et le capteur se déclenche.

Les capteurs PIR excellent dans les toilettes ouvertes à un seul utilisateur où le capteur a une ligne de vue dégagée. Installé au plafond ou en haut d'un mur, il peut voir toute la pièce. La limitation principale est que le rayonnement infrarouge ne pénètre pas les objets solides. Si un utilisateur entre dans une cabine avec une porte du sol au plafond, un capteur PIR monté à l'extérieur ne peut pas le voir et se met en temporisation, déclarant à tort que la pièce est vide. Pour cette raison, le PIR seul est insuffisant pour des cabines entièrement closes.

Capteurs ultrasoniques pour cabines fermées

Un diagramme d'une salle de bains avec des cabines, montrant un capteur ultrasonique émettant des ondes sonores qui rebondissent sur les murs pour détecter le mouvement à l'intérieur d'une cabine fermée.
Les capteurs ultrasoniques utilisent des ondes sonores réfléchies pour détecter le mouvement, leur permettant de « voir » autour des coins et dans des cabines closes.

Les capteurs ultrasoniques émettent des ondes sonores à haute fréquence, bien au-dessus de la gamme de l'audition humaine, et écoutent leur réflexion. Lorsqu'une personne bouge, les ondes réfléchies changent de fréquence en raison de l'effet Doppler. Le capteur détecte ce décalage comme un mouvement.

Parce que les ondes sonores se réfléchissent sur les surfaces, les capteurs ultrasoniques ne nécessitent pas une ligne de vue directe. Ils peuvent remplir un espace avec une géométrie complexe, détectant le mouvement même derrière des parois et à l'intérieur de cabines fermées. Cela en fait le choix nécessaire pour les toilettes à plusieurs cabines avec des diviseurs du sol au plafond. Le compromis est une sensibilité légèrement accrue aux mouvements d'air provenant des buses de chauffage, ventilation et climatisation, mais dans un environnement de salle de bain contrôlé, ce n'est rarement un problème pratique. La décision est architecturale : adapter la méthode du capteur aux barrières physiques dans l'espace.

Assembler le tout

La manière la plus efficace de mettre en œuvre le contrôle de présence est d'utiliser un capteur autonome dédié uniquement au circuit du ventilateur. Relier le ventilateur et l'éclairage à un seul capteur est une erreur courante. Une lumière peut s'éteindre après une minute de vide, mais le ventilateur doit fonctionner pendant 15-20 minutes pour terminer son cycle de purge. Un seul capteur impose un compromis : soit l'éclairage gaspille de l'énergie, soit le ventilateur ne ventile pas correctement.

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  • 100V-230VAC
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  • Capteur de mouvement sans fil
  • Contrôle filaire
  • Tension : 2 piles AAA/5 V CC (micro USB)
  • Mode jour/nuit
  • Délai de temporisation : 15min, 30min, 1h (par défaut), 2h
  • Adaptateur secteur à prise européenne
  • Tension : 2 x AAA
  • Distance de transmission : 30 m
  • Délai : 5 s, 1 min, 5 min, 10 min, 30 min
  • Courant de charge : 10A Max
  • Mode Auto/Sleep
  • Délai de temporisation : 90s, 5min, 10min, 30min, 60min
  • Courant de charge : 10A Max
  • Mode Auto/Sleep
  • Délai de temporisation : 90s, 5min, 10min, 30min, 60min
  • Courant de charge : 10A Max
  • Mode Auto/Sleep
  • Délai de temporisation : 90s, 5min, 10min, 30min, 60min
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  • Délai de temporisation : 90s, 5min, 10min, 30min, 60min
  • Voltage : DC 12v/24v
  • Mode : Auto/ON/OFF
  • Délai de temporisation : 15s~900s
  • Gradation : 20%~100%
  • Occupation, vacance, mode ON/OFF
  • 100~265V, 5A
  • Fil neutre requis
  • Convient à la boîte d'encastrement UK Square
  • Tension : DC 12V
  • Longueur : 2,5M/6M
  • Température de couleur : Blanc chaud/froid
  • Tension : DC 12V
  • Longueur : 2,5M/6M
  • Température de couleur : Blanc chaud/froid
  • Tension : DC 12V
  • Longueur : 2,5M/6M
  • Température de couleur : Blanc chaud/froid

Un capteur de ventilation autonome peut remplacer un interrupteur mural existant ou être monté au plafond, avec un délai d'expiration configuré spécifiquement pour la ventilation. L'installation implique un câblage électrique sous tension et doit être réalisée par un électricien agréé, surtout dans un bâtiment commercial. Le résultat est un système fiable, sans entretien, qui fonctionne pendant des années. Certains modèles incluent un bouton de dérogation manualle pour les cas limites, comme lorsqu'un technicien de maintenance doit désactiver le ventilateur, mais le capteur gérera automatiqument plus de 95% d'opérations.

Avant de continuer, vérifiez toujours si les codes du bâtiment locaux permettent une ventilation intermittente. Certaines juridictions exigent une ventilation minimale continue, bien qu'un ventilateur contrôlé par occupation satisfasse souvent à l'exigence pour les renouvellements d'air dans le temps. Si un fonctionnement continu est obligatoire, un capteur peut toujours être utilisé pour contrôler un ventilateur de secours qui s'active lors de l'occupation, éliminant ainsi le gaspillage le plus important. Le principe reste le même : l'automatisation, lorsqu'elle est appliquée correctement, arrête le fantôme dans la machine.

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